Ma ville

La plus grande et la plus peuplée des villes de Mayotte. Chef-lieu et capitale économique du département, Mamoudzou est le point de convergence de l’ensemble des Mahorais.

Publié le – Mis à jour le

Fiche technique

  • Population : 71 437 habitants (INSEE 2017)
  • Superficie : Superficie : 42 km²
  • Densité‎: ‎1 689 hab. /km2
  • Canton 1 : Passamaïnty, Tsoundzou 1 et 2, Vahibé
  • Canton 2 : Kavani, M’tsapéré
  • Canton 3 : Kawéni, Mamoudzou Centre

Géographie et démographie

Mamoudzou compte officiellement 71 437 habitants (soit près de 27,8 % de la population totale de Mayotte). Sa superficie est de 42 km² : c’est la ville la plus peuplée et la plus étendue de ce Département d’Outre-Mer. Sa population est très jeune : la moitié de la population de Mayotte a moins de 17 ans et demi (source Insee 2012).

Une commune jeune et contrastée

Après la séparation de Mayotte d’avec les Comores, la ville de Mamoudzou est créée en décembre 1977. Cette toute jeune commune française est composée de 8 villages : Mamoudzou, Kawéni, M’tsapéré, Cavani, Passamaïnty, Vahibé, Tsoundzou I et Tsoundzou II.
De Kawéni, le plus gros bassin d’emploi de l’île qui compte également d’importantes zones d’habitats précaires, à Mamoudzou, le cœur administratif, avec notamment la préfecture et le conseil général, en passant par des villages comme Vahibé plus rural, la typologie de la commune est particulièrement contrastée.

Entre terre et mer

A l’origine village de navigateurs, Mamoudzou est toujours une ville tournée vers la mer, avec son port de plaisance et le débarcadère de la barge. Véritable institution pour les Mahorais, la barge relie la Grande-Terre et la Petite-Terre par un bras de mer de deux kilomètres. 12.000 à 15.000 passagers « bargent » quotidiennement, principalement pour aller travailler à Mamoudzou.
Depuis le 31 décembre 2015, la ville fait partie de la Communauté d'Agglomération de Dembeni-Mamoudzou (CADEMA) qui gère l’aménagement du territoire, la politique de la ville, le développement économique, l’équilibre social de l’habitat, la collecte et le traitement des déchets.

Française et métissée

La ville est l’objet d’un brassage culturel important entre populations d’origine malgache, comorienne etc. Bien que le français soit la langue officielle de l’île, les Mahorais conservent l’usage du shimaoré (dérivé du swahili) et du shibushi (d’origine malgache), les deux principales langues indigènes de Mayotte. Une partie de la population ne comprend pas bien le français et 58 % des habitants de Mayotte en âge de travailler ne maîtrisent pas les compétences de base à l’écrit en langue française (enquête « Information et vie quotidienne » Insee, 2014).

Un bassin économique majeur

Mamoudzou est le siège de plusieurs lieux fédérateurs pour l’ensemble de la population de l’île : le marché, la place de la République où se déroulent de nombreux évènements à portée départementale, la barge, les administrations ou encore le centre hospitalier. Sur le village de Kawéni, la zone industrielle et commerciale concentre une grande partie des emplois.

Ville chef-lieu

Mamoudzou concentre les pôles administratifs et économiques : elle est à la fois un point de convergence et un lieu de passage pour l’ensemble des habitants du département. C’est la ville où plus de 50% de la population mahoraise travaille (source : Insee 2012). Etre un pôle d’attractivité a malheureusement quelques impacts négatifs : trafic saturé, contexte social difficile (immigration, zones d’habitat précaire, risque de grève important) auquel la municipalité s’attache à remédier.

La place de la scolarité

La ville gère 38 établissements scolaires : ils accueillent plus de 16.000 élèves, soit environ 30% du total des élèves scolarisés à Mayotte en maternelle et primaire. Avec l’immigration importante, les personnes qui n’habitent pas Mamoudzou mais y travaillent qui scolarisent leurs enfants, les classes sont surchargées.